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66th IFLA Council and General
Conference

Jerusalem, Israel, 13-18 August

 
 


Code Number: 047-96-F
Division Number: IV
Professional Group: Division of Bibliographic Control
Joint Meeting with:
Meeting Number: 96
Simultaneous Interpretation: No

Section de bibliographie Rapport d'activité 1999-2000

John D. Byrum, Jr.
Secrétaire de la Section de bibliographie
Library of Congress, Washington, D. C. USA


Paper

Champ d'activité de la Section de bibliographie :

La Section de bibliographie s'intéresse principalement au contenu, au classement, à la production, à la diffusion et à la conservation des données bibliographiques, notamment celles relevant des services bibliographiques nationaux, mais pas exclusivement. Elle se préoccupe aussi de promouvoir la bibliographie en tant que discipline importante auprès des professionnels des bibliothèques, dans tous les types de bibliothèques, et pas seulement dans les bibliothèques nationales, auprès des éditeurs, diffuseurs et libraires et aussi auprès des usagers. Bien que la Section prenne pleinement en compte les possibilités offertes par les nouvelles technologies, elle est consciente que de tels développements ne sont pas encore accessibles dans certaines parties du monde, et s'assurera que les solutions proposées ne soient pas dépendantes d'une technologie particulière. Chaque fois que cela s'avère pertinent, la Section travaille en étroite collaboration non seulement avec les autres Sections de la Division du contrôle bibliographique universel et avec le Programme UBCIM, mais aussi avec la Section Technologie de l'information et la Section Bibliothèques nationales.
(Programme à moyen terme, 1998-2001)

 

Membres de la Section de bibliographie et du Comité permanent:

111 associations, institutions et individus, étaient membres de la Section au 1er août 1998.
Les membres du nouveau Comité permanent pour la période 1999-2001 sont 15 membres titulaires, 4 membres correspondants et un conseiller spécial. 5 membres titulaires pour la période 1995-1999 ont achevé leur mandat pendant le congrès de Bangkok en août 1999.
Les membres titulaires sont originaires de 14 pays différents : Afrique du Sud, Allemagne, Danemark, Espagne, Etats-Unis, Finlande, France, Italie, Norvège, Portugal, République tchèque, Russie, Sri Lanka, Suède.

 

Responsables de la Section de bibliographie

    Président / Trésorier :
    Werner STEPHAN
    Universitaetsbibliothek Stuttgart
    Post fach 104941
    DE-70043 Stuttgart
    Allemagne
    Téléphone : +49(0)711 121-2222
    Télécopie : +49(0)711 121-3502
    Mél : werner.stephan@ub.uni-stuttgart.de

    Secrétaire
    John BYRUM
    RCCD / LM 535
    Library of Congress
    Washington DC 20540-4370
    USA
    Téléphone : +202 707 6511
    Télécopie : +202 707 2824
    Mél : jbyr@loc.gov

    Coordinateur pour l'information
    Kirsten WANECK
    Dansk BiblioteksCenter A/S
    Tempovej 7-11
    DK 2750 Ballerup
    Danemark
    Téléphone : +45 44 86 77 77
    Télécopie : +45 44 86 78 91
    Mél : kw@dbc.dk

 

Plan d'action 2000-2001

Au cours des deux réunions tenues pendant la conférence de l'IFLA à Bangkok en 1999, le Comité permanent de la Section a largement développé son plan d'action pour 2000-2001, dans le but de resserrer son activité sur la mise en oeuvre des recommandations énoncées par la Conférence internationale sur les services bibliographiques (ICNBS) ; pour le texte de ces recommandations [en anglais], voir : http://archive.ifla.org/VI/3/icnbs/fina.htm Pour élaborer un programme de bonne tenue et bénéficier d'un large soutien, le groupe s'est adressé à plusieurs autres comités de l'IFLA pour obtenir des commentaires, définir des actions ou d'éventuelles activités communes. Par exemple, le Comité permanent invitera la Division des activités régionales à parrainer un atelier lors de la Conférence IFLA de 2001 pour promouvoir les bibliographies nationales dans les pays en développement et les bibliographies régionales là où il n'est pas possible de publier des bibliographies nationales. Plusieurs recommandations font référence à des sections de l'IFLA pour susciter une prise de conscience et mener les actions appropriées - Section des Bibliothèques nationales, Section Information gouvernementale et Publications officielles, Section Technologie de l'information.

La Section de bibliographie a identifié des initiatives grâce auxquelles il serait également possible de donner suite aux résultats de ICNBS. Elle a constitué un petit groupe de travail (Barbara Bell, College of Wooster, Wooster, Ohio, USA et Anne Langballe, Bibliothèque nationale de Norvège, Oslo) ayant pour objectif :

  1. d'identifier les services particulièrement efficaces du fait de leur aptitude à satisfaire aux critères et à présenter les caractéristiques mentionnées dans les Recommandations ICNBS (voir recommandations 5 à 11).

  2. d'identifier ceux qui pourraient gagner en efficacité par une meilleure conformité à ces recommandations, dans l'intention de suggérer par quels moyens ils pourraient améliorer ou établir des relations de conseil avec d'autres services qui seraient volontaires pour les aider.

Dans un autre domaine, puisque la Conférence a approuvé le "niveau de base d'une notice bibliographique nationale" définie dans les Spécifications fonctionnelles pour les notices bibliographiques http://archive.ifla.org/VII/s13/frbr/frbr.htm la Section va travailler avec la Section de catalogage et la Section des Bibliothèques nationales pour produire un court document expliquant quels sont les éléments composant une notice de base pouvant être utilisée par les services bibliographiques nationaux.

Dans d'autres domaines, le Plan d'action de la Section de bibliographie pour 2000-2001 appelle à développer une stratégie pour obtenir que les éditeurs coopèrent à la fourniture des métadonnées pour les ressources électroniques qu'ils produisent à l'usage des services nationaux ; pour étudier les "signets" comme technique émergente pour produire des bibliographies des ressources Internet ; et pour élaborer des principes directeurs qui présenteraient aux agences bibliographiques nationales des critères d'aide à la décision pour la sélection des ressources électroniques à recenser dans leurs bibliographies. La Section a l'intention de poursuivre le travail lancé par deux études qu'elle a parrainées par le passé - celle de Ross Bourne sur "Agences bibliographiques nationales et industrie du livre" et celle de Robert Holley sur "Résultats d'une enquête sur le contrôle bibliographique et la bibliographie nationale". Des membres de la Section, Talbott Huey (Bibliothèques de l'Université de l'Etat du Michigan, East Lansing, Michigan, USA) et Unni Knutsen (Bibliothèque nationale de Norvège, Oslo) poursuivent ces travaux indépendants.

 

Programme de la Conférence et ateliers

Bangkok, 1999:

Le 24 août, la Section a organisé un programme très suivi sur le thème "Développements de la bibliographie : tendances et perspectives". Kirsten Waneck (Dansk biblioteks Center) a présenté une communication de Mona Madsen (Ecole royale des sciences de l'information et de la bibliothéconomie, Copenhague) sur les "Nouvelles recommandations d'ICNBS 1998 sur la bibliographie nationale" http://archive.ifla.org/IV/ifla65/papers/015-123f.htm. Peter Haddad (Bibliothèque nationale d'Australie a parlé sur le thème "La bibliographie nationale en Australie : entrée dans le prochain millénaire" http://archive.ifla.org/IV/ifla65/papers/016-123f.htm. Enfin, Chirudee Pungtrakul (Université Mahidol, Thaïlande) a présenté "Le contrôle bibliographique universel en Thaïlande" http://archive.ifla.org/IV/ifla65/papers/0148-123e.htm [en anglais]. Ces trois présentations ont suscité des questions de la part des participants. (A aussi été distribuée lors de cette séance une "Note sur le dépôt légal au Danemark", préparée par le personnel de la Bibliothèque royale, exposant brièvement les grandes lignes d'une récente révision (le 1er janvier 1998) de la loi de 1927, c'est-à-dire l'extension du dépôt obligatoire à "toute oeuvre" publiée au Danemark "indépendamment du support", exception faite des programmes d'ordinateurs qui ne sont soumis au dépôt que lorsqu'ils "constituent une partie d'une oeuvre d'une autre nature... publiée en même temps que cette oeuvre".

La Section de bibliographie, conjointement avec la Section des Bibliothèques nationales a organisé un atelier le 26 août sur le thème : "Les publications électroniques dans les bibliographies nationales". Winston Tabb (Bibliothèque du Congrès) et Werner Stephan (Bibliothèque universitaire de Stuttgart) ont co-présidé cette réunion. Dans leur introduction, ils ont tous deux souligné l'intérêt croissant des agences bibliographiques pour, à la fois, les ressources électroniques sur support et celles accessibles à distance - bien que ces publications posent un assez grand nombre de problèmes nouveaux. M. Tabb a défendu l'idée que la vraie question qui se pose aux services bibliographiques n'est pas comment traiter ces publications comme partie de la production catalographique nationale, mais comment en assurer l'accès et le contrôle. M. Stephan a précisé qu'une approche possible serait de développer une collaboration plus étroite entre les producteurs de documents électroniques et ces agences bibliographiques.

John Byrum (Bibliothèque du Congrès)a présenté la première communication : "Prise en compte de l'information sur les ressources électroniques dans les bibliographies nationales : résultats d'une enquête réalisée en mai-juin 1998" http://archive.ifla.org/IV/ifla65/papers/124-153e.htm [en anglais]. Il exposa qu'un grand nombre d'institutions, 61 au total dont les agences bibliographiques nationales de 59 pays, avait répondu à son questionnaire et que 34 de ces agences assuraient une couverture régulière pour au moins un type de ressources électroniques ; la plupart des agences recense au moins deux catégories de ressources électroniques. Dans la plupart des cas, les bibliographies nationales recensant les ressources électroniques ont commencé à le faire dans la seconde moitié des années 1980, parfois en étendant le recensement dans la seconde moitié des années 1990 aux documents accessibles à distance et aux multimédias interactifs. Parmi celles recensant déjà des documents électroniques, 28 indiquent qu'elles vont bientôt étendre ce recensement ; et parmi celles qui ne recensent aucun document à l'heure actuelle, 22 ont prévu de commencer à le faire dans les deux ans à venir.

La communication suivante, par Sonia Zillhardt (Bibliothèque nationale de France) traitait des "Publications électroniques et BIBLINK". Elle a exposé que le projet BIBLINK, lancé en avril 1996 grâce à un financement de la Commission européenne, a pour objectif de mettre en relation les agences bibliographiques nationales et les éditeurs de documents électroniques, dans le but d'élaborer une information bibliographique de référence qui serait utile aux deux secteurs (pour plus d'information, voir le site web du projet européen : http://hosted.ukoln.ac.uk/biblink/. Parmi les points que le prototype cherche à étudier figurent : comment établir le contrôle bibliographique sur les publications électroniques, étant donné la croissance continue des documents publiés principalement ou uniquement de cette façon ; et que faire à propos de l'absence d'une norme approuvée pour ces documents. Mme Zillhardt a précisé qu'une fois le prototype terminé, quelques-unes des bibliothèques nationales participantes projettent de continuer à utiliser certains des produits développés par le projet BIBLINK.

Naoko Harai (Bibliothèque nationale de la Diète, NDL) a présenté "Publications électroniques et bibliographies nationales au Japon". Il a précisé que la NDL s'apprêtait à lancer son programme d'acquisition et de contrôle des documents électroniques à partir de 2002, bien qu'elle traite déjà certains périodiques électroniques (auxquels elle attribue des ISSN). La NDL acquerra ses publications électroniques non par dépôt légal mais par achat, à raison d'environ 1000 titres par an ; cependant la NDL recherchera également des formes de coopération visant à assurer un dépôt volontaire. (Un souhait plus récent de la NDL est que le Japon amende sa législation sur le dépôt légal pour l'étendre aux documents électroniques). Parmi les travaux à faire en attendant 2002 figurent la mise à jour du format JAPAN MARC et des règles de catalogage nippones, pour mieux prendre en compte les ressources électroniques. Il nota que cependant, peu de bibliothèques au Japon offrent un accès à des publications en réseau, telles que les publications en série ou les bases de données.

Peter Haddad (Bibliothèque nationale d'Australie, NLA) a présenté une enquête entreprise par la NLA pour recenser les publications imprimées diffusées avec du matériel d'accompagnement sous forme électronique. Une découverte de cette étude est que pour environ 30% de ces documents, le matériel électronique ne sera plus consultable dans les quelques années qui suivent sa date de publication en raison de l'obsolescence de ses supports de stockage. Par conséquent, la NLA a jugé nécessaire de procéder de façon constante au transfert de tels matériels d'accompagnement sur des supports plus modernes (cédéroms, DVD, par exemple). En Australie, le dépôt légal ne couvre pas toutes les formes de publications électroniques ; en conséquence, la NLA les acquiert de façon sélective, en fonction de ce que permet le financement. Même ainsi, la NLA se considère écrasée par la tâche consistant à les traiter et les archiver. Sur un plan stratégique, la NLA répondra à ce défi en optant pour une décentralisation de la responsabilité envers ces documents, en recherchant un partenariat avec les bibliothèques d'Etat d'Australie. M. Haddad a aussi évoqué le programme PANDORA de la NLA (Preserving and accessing Networked Documentary Resources of Australia = Réseau de préservation et d'accès aux ressources documentaires d'Australie) http://www.nla.gov.au/pandora/.

"Publications en réseau et contrôle bibliographique - vus du Danemark avec regard sur la Suède" était le sujet de la communication de Randi Diget Hansen (Dansk bibliotheksCenter, Copenhague). Cette étude établit clairement que les travaux les plus marquants pour traiter les ressources accessibles à distance a été entreprise au Danemark et en Suède http://archive.ifla.org/IV/ifla65/papers/120-153e.htm. Hansen conclut sa très intéressante présentation en réaffirmant l'importance d'une approche encore plus contrôlée de ces ressources que seuls les bibliothécaires sont capables d'offrir et illustre son propos avec une citation de l'auteur norvégien de romans policiers Kim Småge, extraite de son livre "The container woman" (1997) : "Le roman a pour sujet le personnage principal, une inspectrice de police" - "Elle-même peut passer des heures sur le réseau, l'Internet, à chercher une information qu'un bibliothécaire serait à même de lui fournir en quelques minutes". "Probablement parce qu'elle est incapable de poser au Grand réseau les bonnes questions, qu'elle n'a pas été formée à la formulation précise des questions sur le réseau. Quant à faire un pas supplémentaire dans la voie de l'apprentissage, elle n'en a pas la patience".

 

Jérusalem, 2000 :

La Section organise une séance ouverte le 15 août de 12h20 à 15h, où seront présentées les communications suivantes :

  • Bibliographie nationale d'un petit pays dans un contexte international, par Bohdana Stoklasova (Bibliothèque nationale de la République tchèque, Prague)

  • Projets et outils bibliographiques en Israël, par Rochelle Kedar (Département des sciences de l'information, Université Bar-Ilan, Ramat-Gan, Israël)

  • Deux bibliothèques nationales centrales en Italie : coopération ou compétition bibliographique ? par Maria Patrizia Calabresi (Bibliothèque nationale centrale, Rome, Italie)

De plus, le 17 août de 13h à 17h, la Section organisera, conjointement avec la Section Enseignement et formation, un atelier sur le thème : "Enseigner la bibliographie aujourd'hui dans le cadre de la formation initiale et de la formation continue des bibliothécaires". S'appuyant sur les expériences d'enseignants, d'étudiants et d'experts, les thèmes suivants seront abordés parmi d'autres :

  • Quelle est la place de la bibliographie dans les cursus des écoles de sciences de l'information et de bibliothéconomie aujourd'hui ?

  • Quel est le contenu des cours de bibliographie aujourd'hui et quelles sont les méthodes d'enseignement mises en oeuvre ?

  • Comment enseigner aux étudiants les méthodes les plus efficaces de recherche bibliographique alors que les outils de recherche changent constamment de support, de nature, de présentation, etc. ?

  • Comment les nouvelles technologies, et tout particulièrement le web, ont-elles un impact sur la façon dont la bibliographie est enseignée?

  • Cela a-t-il encore un sens de faire une distinction entre rechercher des informations bibliographiques sur des documents ou rechercher les documents eux-mêmes ?

  • Si l'on considère les outils de recherche d'aujourd'hui, la typologie classique des ouvrages de référence (répertoires, catalogues, bibliographies, etc.) est-elle encore valable ?

  • Dans les cours de bibliographie, quelle est la part dévolue aux nouveaux outils de recherche par rapport à celle consacrée aux ouvrages plus traditionnels ?

  • En matière de formation continue, comment les écoles de sciences de l'information et de bibliothéconomie préparent-elles les nouveaux bibliothécaires à se tenir constamment informés des nouvelles techniques, des nouvelles pratiques, des nouveaux outils dans un contexte où tout évolue très vite ?

Ces questions, et d'autres similaires, seront débattues par des experts dont Retha Snyman (Afrique du Sud), Mona Madsen (Danemark), Ia et John McIlwayne (Royaume-Uni).

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Latest Revision: July 14, 2000 Copyright © 1995-2000
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