The paper presents some essential points of the new Swedish library law - some main efforts behind law- and the lecture policy of the recent socialdemocrate governement.
It presents something about the discussion that led to a political descision about a new law -and why the socialdemocratic party changed in opinion of whether the country could have some advance in accepting a library law or not. The paper also gives example about what type of reading project it is possible to get support from the Swedish state to lance in a municipality - and shows who it functions Alingsås, a town near Gothenburg with about 30. 000 inhabitants.
Dès le premier janvier 1997 la Suède possède une loi des bibliothèques. Cette loi possible a été discuté depuis une dizaine dŽannées.
Pourquoi maintenant - et pas plus tôt?
Le parti socialdemocrate, actuellement au pouvoir - était longtemps contre la loi. On ne voulait pas toucher à la liberté de la commune autonome.
Normalement en Suède cŽest la commune qui paye sa bibliothèque municipale - et la gère. A son aide la commune et sa bibliothèque municipale a une bibliothèque régionale- une bibliothèque centrale de prêt - qui inspire des projets specialisés, par example un grand projet de lecture dans un département entier qui était le cas dans Södermanland, il y a quelques années.
Pendant le pouvoir - disons bourgeois - entre 1991 et 1994 ( une coalition des partis politiques du milieu à droite ) une crise se présente.
Les frais des bibliothèques municipales baissent . On diminue par ex. le nombre dŽannexes dans une commune, on supprime des bibliobus, on diminue le budget dŽachat de medias ( livres ) - en vingt ans de 1976 à 1996 ce budget baisse avec 22 %. Je montre ici une tendance qui peut varier de commune à commune. Pas toutes les communes sont frappées mais la tendance cause des soucis .
En somme: souvent la politique culturelle menée pendant cet période affaiblit la possibilité pour les habitants de la Suède de facilement avoir accès à une vaste offre de livres. Surtout: la politique de lecture du début des années 1980, si merveilleusement élaborée et soigneusement accomplie risque dŽêtre démolie.
Le fond de lŽaffaire est la lutte pour atteindre des nouveaux lecteurs parmi eux qui ne lisent pas - ou lisent peu.
La bibliothéque municipale doit - selon ce que souhaite l ŽEtat au début des années - 80 - mener une lutte pour le livre et la lecture - oui, on utilise le mot lutte. ( La production de titres sŽagit de 5000 par an en Suède )
Dans ce perspective le nouveau gouvernement socialdémocrate de 1994 - héritier du gouvernement 1980 qui a inspiré la politique de lecture récemment décrite, décide de changer dŽavis sur la question de loi des bibliothèques.
On ne voulait pas risquer de voir une seule commune en Suéde sans bibliothèque. . On ne voulait pas risquer de voir le prêt gratuit devenir payant. En Suède on a toujours dit, que lŽaccès aux trésors de la bibliothèque, lŽemprunt ne doit jamais être une question dŽargent.
La loi donc est crée pour garantir à chaque commune en Suède une bibliothèque municipale.
La loi souligne aussi , que le prêt est gratuit, pas quŽil doit lŽêtre.
Pour la commune suédoise, cŽest donc indispensable dŽavoir une bibliothèque municipale depuis 1997.
Sur le bibliothèques centrales de prêt la loi utilise le mot doit - chaque département doit avoir une bibliothèque régionale.
Coopération entre les bibliothèques de recherche ( ceux qui sont payés par lŽÉtat ) et les bibliothèques municipales est attendue.
Les bibliothèques universitaires doivent gratuiment mettre ses collections à la disposition des bibliothèques municipales.
Les bibliothèques universitaires ont donc un autre rôle envers les bibliothèques municipales que les bibliothèques centrales de prêt.
Ces bibliothèques ont comme but principal envers les municipalités de garantir une chaine de prêt au pays entier - mais aussi , comme jŽai déjà mentionné, donner du support pour le développement de la bibliothèque municipale.
Avec le nouveau ministre de culture en Suède Marita Ulvskog on a commencé de vigoureusement souligner lŽimportance dŽune lecture active et repandue dans le pays entier.
JŽai déjà un peu parlé de la nouvelle loi.
Hors la loi mais pour stimuler la lecture des jeunes qui baisse en concurrence avec un tas de nouveaux médias, l`Etat - disons le ministre et son département de culture- décide de mettre 25 millions de couronnes suédoises à la disposition des municipalités. Pour avoir droit à lŽargent - une commune peut recevoir entre 50. 000 et 1. 2 000000 couronnes- on doit faire une demande au Conseil national de la culture, situé à Stockholm.
La demande doit avoir comme contenu entre autre un plan pour la promotion du livre parmi les enfants et les jeunes.
LŽEtat destine 5 millions de couronnes pour la promotion de la lecture - et 20 millions pour achats des livres.
LŽEtat suédois attend dŽAlingsås quŽelle donne du moins une somme égale pour achats de livres quŽon demande du Conseil national de la culture.
Pour Alingsås cŽest facile, comme on sait déjà que les politiciens qui par la commission pour culture et loisirs gèrent le budget de la bibliothèque municipale ont augementé la somme dŽachat avec 40% - jusquŽá 2, 5 millions de couronnes.
Formellement cŽest cette commission qui décide dŽenvoyer la demande au Conseil national de culture à Stockholm, une direction qui travaille proche du ministère .
Alingsås demande 172. 000 couronnes pour que les crèches aient chaquŽune sa petite bibliothèque sur place. Déjà on a dans la commune une bonne coopération entre la bibliothèque municipale et lŽaction sociale en faveur de lŽenfance.
En plus Alingsås demande 150. 000 couronnes pour donner 3 livres à chaque enfant de la deuxième année scolaire. On précise : un livre facile à lire soi- même, un livre plus gras à lire avec ses parents et un livre de poésie.
Ici on peut parler dŽune réelle influence dŽusagers. Il sŽagit de jeunes entre 16 et 25 ans, qui normalement peu fréquentent la bibliothèque. Une groupe de jeunes ont une influence rélle sur les achats de la bibliothèque de jeunesse - et travaillent par un conseil de 13 jeunes.
Quand même ce sont les bibliothécaires qui une fois ont pris lŽinitiative. Dans un rendez- vous ou ont participés des jeunes en chomage, de jeunes étudiants, des jeunes en activité de loisirs on a crée une groupe de travail , présidée par une bibliothécaire.
Pour un temps de deux ans on a fait un projet, subventionné par le Conseil national de la culture suédois mentionné audessus. Le Conseil a accordé 80. 000 couronnes pour lŽexperiment.
Cette bibliothèque de jeunesse est une réussite - qui a dŽailleurs fait écho au pays entier.
On y trouve des magazines à lire sur place, des disques compacs à écouter, des ordinateurs mais surtout des livres à emprunter.
Les jeunes espèrent de la bibliothèque, quŽelle fournisse des livres plus proche de leurs experiences personelles.
Il sŽagit entre autre de la littérature fantastique, dŽhistoires dŽamour mais aussi de la littérature sur voyages, stages et études hors de la Suède.
Au début cette bibliothèque a été située dans une chambre lilas à distance de la bibliothèque municipale - mais actuellement la chambre lilas a demenagé et changé de couleur. Elle est maintenant une chambre rouge, qui on retrouve dans la bibliothèque centrale dŽAlingsås. Les fonctions sont les mêmes.
Depuis on nŽa pas analysé le réseau en tôtal.
1997 nous aurons donc aussi une commission dŽenquète, presidée par lŽancien ministre de travail Anna- Greta Leijon. Elle va rapidement ( avec un peu dŽaide ) examiner tout le marché du livre en Suède - et le marché de magazines culturelles.
Une proposition va être presentée vers la fin de septembre 1997 - où Mme Leijon propose on ne sait pas encore ( mai 1997 ) pour lŽévolution de la lecture adulte en Suède.
Cette commission va aussi traiter la structure de lŽédition, la distribution du livre , le prix du livre etc.
Ce quŽon peut espérer cŽest quŽaussi la section lecture adulte aura un support financiel aussi lourd que celui de la littérature enfantine.
En tout cas cette commission a pour but dŽexaminer ce qui peut empêcher aux gens dŽavoir accès à une vaste offre de ce quŽon appelle dans tous les rapports de l`Etat la littérature de qualité , une expression qui souvent provoque des sentiments bouleversés - mais qui existe dans la politique de lecture déjà au début du siècle.
Cette discussion sur la qualité quŽon mène toujours en Suède date du moins de 1910 - ou lŽaméricain Nick Carter distribué par la kiosque a provoqué des sentiments mauvais parmi les jeunes ouvriers.
Quand lŽactuel premier ministre Göran Persson était minstre de finance je lŽai entendu dire:
Göran Persson a grandi dans un milieu ouvrier dŽun petit village au milieu de la Suède au département de Södermanland. Le petit village où il était enfant sŽappelle Vingåker.
Il continue la tradition socialdemocrate en Suède- dŽessayer de trouver les leaders dans un milieu populaire .
Très tôt Göran Persson - vers 15 ans - a commencé de travailler dans le mouvement de jeunes sociauxdémocrates.
Mais aussi important est quŽil a - très tôt dans la vie également - commencé à sŽinstruire personellement dans le mouvement LŽAlliance ouvrière de formation - en suédois Arbetarnas bildningsförbund. , une spécialité scandinave.
Cette espèce dŽécole est toujours répandue partout. Elle a ses racines aux mouvements populaires du début du siècle où il sŽagissait de créer une formation ouverte à nŽimporte qui - et sans concurrence de notes et de positions.
Les jeunes paysans, les jeunes ouvriers y arrivaient pour fonder euxmêmes une éducation de base.
Cet espèce dŽecole represente une des branches de la tradition populaire de culture en Suède. Dans ce tradition on a travaillé beaucoup dans des cercles dŽétude pour lire la grande littérature ouvrière et pour - entre autre - utiliser lŽhéritage culturel aristocratique pour ses propres besoins - et sur ses propres conditions.
Cela sŽinscrit dans la tradition de reformer la société suédoise peu à peu.
Il sŽagit de former des personnalités fiers et conscients de som but. On veut créer une societé aussi égalitaire et solidaire que possible.
Ces traditions culturelles qui datent du début du siècle jouent encore un rôle important en Suède même si les manières dŽétudes sont tranformées.
Après une période de baisse les chiffres du parti socialdémocrate augement souvent. Ca veut dire que le parti est souvent au pouvoir - avec la possibilité de mener sa propre politique de lecture, comme par example cet année 1997 quand on a crée la loi.
Comme jŽai déjà un peu signalé cŽest au début des années - 80 quŽon décide - entre autre - de faire un grand effort pour donner support culturel aux ceux que pendant les années - 70 on appelait les groupes mal approvisionnés.
Il ne sŽagit pas premièrement des groupes handicapés où retraitées mais surtout de stimuler lŽenvie de lire parmi les nonlecteurs et les faibles lecteurs de tous les ages.
Quand on sait, quŽil y a des mots clés au fond de la lecture publique suédoise comme essayer dŽatteindre des cibles nouvelles - il sŽagit de travailler dur pour ouvrir la bibliothèque vers eux qui normalement ne trouvent pas leur chemin par eux- mêmes.
On travaille souvent dans la commune - avec des cercles dŽetudes, des associations pour promouvoir le livre.
Un cercle dŽétude appelle une biblithécaire pour faire une conférence sur un thème littéraire. Il peut sŽagir uniquement de personnés agés avec un besoin - par example de revivre leur jeunesse. Le bibliothécaire retrouve des livres - souvent sur un thème local - avec un contenu demandé par les usagers. Le cercle travaille librement - en coopération avec la bibliothèque.
On organise ce quŽon appelle - un peu drôle - lecture à haute voix , cŽest à dire quŽon arrange un epèce de rencontres ou on lite et raconte des histoires ensemble en groupe.
Il peut sŽagir de nŽimporte qui - pas uniquement des gens mal voyants où des gens agés.
On fait des expositions sur des thèmes littéraires - et sur autres thèmes - et invite les auteurs à discuter avec le public.
On utilise les bibliothécaires pour aller voir les gens nŽimporte où ils se trouvent dans la sociéte - à lŽinterieur dŽ une association réligieuse par example. Ce genre dŽactivité est souvent fait sur demande!!
Déjà en 1949 on preconsise les objectifs suivants des bibliothèques suédoises à mettre gratuit à la disposition des citoyens: des livres et tous supports de la pensée: journaux, périodiques, cartes, images, films et disques.
CŽest au milieu des années 1980 - par raisons precisées en haut - que lŽEtat commence à donner une subvention forte et specialisée pour développer les bibliothèques - municipales et centrales de prêt.
LŽEtat donne des subventions pour développer des projets comme la lecture au milieu immigré, au milieu de gens agées , des projets immobiliers etc.
Si lŽon compare avec les actuels 25 millions couronnes mentionées audessus la somme pour chaque projet est petite.
En dix ans quand même on a crée des projets de lecture dans 86 communes - souvent avec lŽaide dŽune bibliothèque centrale de prêt - projets pour adults et enfants/ jeunes.
AujourdŽhui fréquente autour de 60 % de la population adulte - entre 16 et 74 ans - les bibliothèques municipales.
On prête 9 livres par habitant - en total autour de 100 millions par an. Tous les jours lisent 40 % de la population. Les femmes lisent plus que les hommes.
50 % des femmes lisent des livres - mais les prêts baissent. Il sŽagit surtout de fiction pour adultes .
Ce Conseil joue plusieurs rôles dŽinspiration, de surveillance et de financement
Ce Conseil travaille proche du gouvernement - on peut lŽappeller la main executive du département de culture.
On pourrait se dire quŽune politique de lecture, la nouvelle loi, les activités de lŽEtat ne jouent aucun rôle pour le travail de jour le jour dans une petite commune comme par ex. Alingsås.
CŽest vrai - quand jŽentre par la porte de la bibliothèque municipale de ma commune je ne peux pas voir comment agit lŽEtat suédois pour cette bibliothèque. Sa influence est plus subtile - et souvent difficile à sŽimaginer.
La nouvelle loi par ex. oblige à nous dans la commission mentionnée audessus de tenir une bibliothèque.
Cela appellent certaines personnes une nullité - on nŽavait pas pensé dŽenlever sa bibliothèque.
Mais grace à lŽaction du nouveau ministre presque tous dans la gestion de la commune doivent commencer à discuter - la lecture, le rôle de la bibliothèque, les finances etc. sous dŽ autres termes que descente et une réduction du budget.
Ce quŽon peut arrêter , cŽest une évolution qui diminue encore lŽinfluence du livre - ou du moins cŽest cela quŽon espère.
Il sŽagit de la perspective démocratique en Suède - on voudrait créer une société où les chances dŽintégrer en soi les richesses de la langue écrite sont assez semblables.
On ne veut pas un pays avec une élite capable de tout se procurer sur le plan de lecture - et une masse qui ne lit pas du tout - où lit difficilement, surtout comme on connait bien les differences sociales quŽen tôtal une telle évolution peut susciter.
LŽaction du nouveau minstre de culture a aussi provoqué un débat vital - et boulversant. Pour moi comme suédoise ca donne un sentiment dŽ inspiration et de tension de suivre quel progrès on aura dans ces affaires de lecture nationale.